𝐿𝑒𝑠 đč𝑒𝑚𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑱 𝑚𝑜𝑛𝑑𝑒. Une exposition consacrĂ©e aux femmes, Ă  leurs souffrances mais aussi Ă  leur force. La visĂ©e de cette exposition en cette fin d'annĂ©e est de rendre compte de la souffrance que vivent les femmes au quotidien mais qui, malgrĂ© tout, garde la force de se battre. Dans cette exposition nous allons retrouver le travail de Susan Meiselas et de Carolyn Drake. Travaillant moi-mĂȘme sur la photographie sociale et engagĂ©e, le travail de Meiselas est une trĂšs bonne amorce. Dans l’idĂ©e, il serait question de mettre en lumiĂšre sa sĂ©rie photographiques đ·đ‘œđ‘šđ‘’đ‘ đ‘Ąđ‘–đ‘ 𝑉𝑖𝑜𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 qui est un sujet pas assez traitĂ© dans chaque pays du monde. Les photographies ont Ă©tĂ© prises en 2017 dans un refuge rĂ©servĂ© aux femmes dans le Black Country. Bien que cela n'ait pas Ă©tĂ© photographiĂ© en France, ce sujet touche notre pays. Aujourd’hui nous comptons Ă  peu prĂšs 130 fĂ©minicides recensĂ© depuis le dĂ©but de l'annĂ©e 2024.
Ces deux photographes ont un travail coopĂ©ratif afin de ne pas ĂȘtre les seules directrices du projet. C'est une nouvelle facette de l'art photographiques et documentaire. Cette idĂ©e de partage crĂ©e un lien entre les individus ce qui peut parfois ĂȘtre une vĂ©ritable thĂ©rapie. Mais un point Ă  nuance nĂ©gative peut ĂȘtre discuter. Il s'agit de cette tendance plus pratiquer par les femmes. Cette recherche d’empathie, de partage et de douceur est souvent inculquĂ©e dĂšs le plus jeune Ăąge par l’éducation genrĂ©e oĂč les filles doivent ĂȘtre empathiques, douces et maternelles et les hommes plus courageux, travailleur et solitaire. Les photographies que j’ai alors choisies pour cette exposition font partie de sujets sociaux qui doivent ĂȘtre traitĂ©s et qui le sont par des artistes engagĂ©es dans leur dĂ©marche.
J’aimerais que l’exposition se passe dans deux salles Ă  mur noir avec de l’éclairage seulement visĂ©es sur les huit photographies. Nous retrouverons alors dans un format assez grand les quatre premiers clichĂ©s de Meiselas suspendues contre les quatre murs de la premiĂšre salle. Cette suspension rendrait les photographies assez mouvantes avec les courants d’airs que les visiteurs feraient en passant Ă  cĂŽtĂ©. Cela serait pour faire Ă©cho au manque d’intĂ©rĂȘt qu’on peut avoir en passant parfois Ă  cĂŽtĂ© de certaines associations oĂč pour faire une sorte d’illustration aux sujets fantĂŽmes. Dans l’autre piĂšce nous retrouverons le mĂȘme type d’accrochage pour les photographies de Drake. Au milieu des deux piĂšces nous retrouverons des objets prĂ©sents sur les clichĂ©s tel que le lit dĂ©fait dans la premiĂšre piĂšce et dans la deuxiĂšme piĂšce une pile de vĂȘtements oĂč chaque visiteurs pourrait repartir avec un articles seulement si en, en prenant un ils en dĂ©posent un autre. L’éclairage serait assez sombre accompagnĂ© de la musique prĂ©sente dans mon document prĂ©sentant les photographies. Cette musique est une composition faite avec l’un de mes proches afin de rendre la visite plus sensoriel.
Avec ce sujet assez dĂ©licat il est essentiel pour moi de rendre compte aux regardeurs et regardeuses le mal ĂȘtre de ces femmes souvent oubliĂ©es. A la fin de l’exposition serait vendu les tot bag que nous voyons dans la sĂ©rie de Meiselas et les clichĂ©s imprimĂ©s de Drake pour renverser les fonds Ă  des associations protĂ©geant les femmes et notamment les femmes prĂ©sentent dans ces deux sĂ©ries.
LES FEMMES DU MONDE
OEUVRES PRESENTEES :
cliquez pour activer la vidéo et le son
↘
|
|
Mes recherches s’appuient sur plusieurs lectures dont La photographie comme lien social d’Alain Kerlan et
L'art en commun – RĂ©inventer les formes du collectif en contexte dĂ©mocratique d’Estelle Zhong Mengual. Ces deux Ă©crits prĂ©sent dans mes recherches thĂ©oriques dĂ©montre ce que je recherche et ce que les photographes de mon corpus dĂ©montre par leur art. La recherche d’art engagĂ©e se mĂ©lange avec la photographie documentaire et se distingue par la dĂ©marche participative. Les Ă©crits de ce genre sont essentiels pour analyser les clichĂ©s utilisĂ©s afin de ne pas tomber dans une description Ă  part.
Dans l'exposition seulement le titre des oeuvres seraient notĂ©es. Un texte explicatif serait prĂ©sent qu'Ă  la fin de l'exposition ? Pourquoi ? Pour ne pas influencer les pensĂ©es des regardeurs et regardeuses. Le but est qu'ils ressentent d'eux mĂȘme des Ă©motions peut importe lesquelles. Le but premier de ces photographies est de vĂ©hiculer des Ă©motions chez autrui. Si un texte est prĂ©sent cela influencera forcĂ©ment les ressenties. Un exemple de cette idĂ©e me suit parvenu lors de ma dĂ©couverte de la mĂ©thode de l'ekphrasis. En comprenant cette mĂ©thode je m'en suis inspirĂ©e pour diffuser des images sans contexte pour attiser les Ă©motions premiĂšres des gens. C'est avec cette idĂ©e que je propose une courte description des oeuvres de l'exposition.
|
si je dois faire un lien avec cette exposition imaginaire et mon mĂ©moire cela serait le thĂšme. Mon mĂ©moire se porte sur La photographie sociale et engagĂ©e : comment les photographes renouvellent leur travail avec des Ɠuvres de co-crĂ©ation et des pratiques coopĂ©ratives ?
oeuvres de Meiselas :
Children’s play area, a refuge in the Black Country, UK 2015 Susan Meiselas :
Cette Ɠuvre pourrait faire partie de mon corpus par rapport Ă  ce qu’elle renvoie. Meiselas s’est rendu dans l’intimitĂ© d’un centre accueillant des femmes victime de violences domestiques mais qui ne sont pas forcĂ©ment seules mais aussi avec leurs enfants. Cette photographie vide de vie humaine retranscrit le nĂ©ant dans la vie de ses personnes qui doivent recommencer un nouveau dĂ©part prĂ©cipitĂ©. Le fait qu’on ne voit que les jouets d’enfants transmet un aspect tragique de la vie de ces personnes. Dans mon corpus l’utilisation de cette photographie permettraient d’avoir un autre point de vue de la photographie sociale et engagĂ©e comme Ă  premiĂšre vue nous ne voyons pas le sujet et personnes Ă©voquĂ©s.


Multistory, 16 Days Project participant with bag : Ce qui est intĂ©ressant ici et la capture d’un moment de solidaritĂ© avec ces tot bags taguĂ©s. On sort totalement de ces photographies artistiques que nous avons l’habitude de voir mais pourtant nous rentrons totalement dans le thĂšme de mon sujet. Le fait est que la photographie prise sur un moment oĂč Meiselas Ă©tait prĂ©sente montre de son engagement sincĂšre de sa dĂ©marche et ne montre pas seulement son seul dĂ©sir de photographier des sujets et d’ensuite rentrer chez elle.


Janet, room 9, a refuge in the Black Country, UK 2015 Susan Meiselas : Cette photographie de chambre montre le manque d’intimitĂ© de la mĂšre dans une chambre remplie de jouets d’enfants. Elle s’accorde assez bien avec la photographie suivante. Ce que je trouve Ă©galement intĂ©ressant c’est que dans les quatre choix de cette sĂ©rie photographiques nous ne voyons que des objets ce qui demande rĂ©flexion.


Ritu, room 12, a refuge in the Black Country, UK 2016 Susan Meiselas : Comme dit prĂ©cĂ©demment ici nous voyons qu’un simple lit entre quatre murs qui dĂ©nonce le manque de vie, d'intimitĂ© et de chaleurs humaines. Elle coĂŻncide et se distingue parfaitement avec les trois autres photographies.



oeuvres de Drake :

Untitled 1 : Cette photographie est la premiĂšre de l’exposition oĂč nous voyons des femmes mais assez partiellement. Elles sont entrevues entre les arbres comme faire Ă©cho Ă  la terre-mĂšre

Untitled 2 : La pile de veements cache encore une fois le visage de la femme comme si nous ne devions pas apercevoir leur visage oĂč faire Ă©cho au fait que ce que vivent ces femmes peut arriver Ă  des personnes que nous croisons dans la rue. L’avantage si je peux me permettre de ces quatre clichĂ©s sur leur utilisation qui peut ĂȘtre multiple mais qui doit ĂȘtre pris avec des pincettes afin de ne pas dĂ©truire le but premier de la photographie.

Untitled 3 : Cette photographie encore en lien avec la nature se mĂ©lange parfaitement Ă  la premiĂšre photographie. Le visage encore cachĂ© rend comme si cela Ă©tait une honte d'ĂȘtre encore dans l’internat alors que cette honte ne vient pas d’elle mais par le systĂšme qui les exploite. On trouve cette grande feuille qui fait Ă©cho Ă  la terre-mĂšre et qui donne une vie Ă  ces femmes qui s’occupent comme elles le peuvent.

Untitled 4 : Cette derniĂšre photographie me fait penser Ă  une figure de style oĂč la pomme serait ces femmes en internat et ce fil qui l’entoure le lien nouĂ©

pdf avec seulement l'Ă©crit :
pdf
Chahinez gadari